Solitude dans la bibliothèque [libre]

Nera était toute seule dans la bibliothèque. Enfin, elle ne discutait avec personne. Assise seule à une table, la japonaise était plongé dans un livre. Enfin, elle était plus plongé dans ses pensées que dans son livre mais sa c'était un simple détail. Elle avait choisit un livre ennuyant mais elle ne voulait pas aller le remettre à sa place, ce n'était pas dans ses habitudes. Elle avait donc commencer à essayer de lire ce livre mais ses pensées avaient vite dériver. Distraitement, elle "continuait à lire" son livre mais elle ne comprenait pas un mot de ce qu'elle lisait. C'est pourquoi, machinalement, elle tournait les pages, de temps à autres. Mais on voyait bien dans son attitude qu'elle était ailleurs. D'ailleurs, où était elle? Disons qu'elle était dans les limbes brumeuses qu'étaient son inconscient. Et elle c'était égaré très loin. Dans ses souvenirs d'enfance pour être plus précise. Elle repensait à tout ce qui c'était passé dans l'orphelinat et à ce pourquoi elle avait décidé de faire plus attention à ses études qu'aux railleries des autres enfants. Mais bon, Nera avait eu la chance d'être adopté. Alors qu'elle continuait à dériver, elle entendit soudain un bruit de chute pas très loin d'elle. Tiré un peu abruptement de ses pensées, la jeune femme sursauta et tourna les yeux vers la personne qui avait ce bruit, espérant qu'elle ne se soit pas fait mal.

Rei était une personne qui souriait toujours, à n’importe quel instant, elle avait toujours le sourire. Elle appréciait ce genre d’endroit pour le calme qu’il y avait, cette sensation de liberté, de légèreté. C’était à la fois petit, conviviale, mais elle se sentait libre. Jusqu’à présent, elle y avait croisé très peu de personne avec qui elle avait commencé une conversation, comme à son habitude, se lier d'affection avec quelqu'un relevait de l'impossible. Elle gardait toujours ce masque, ce sourire qui représenté une fausse joie de vivre. C’était une question de prudence, elle avait appris à être constamment sur la défensive avec les personnes qu’elle ne connaissait pas. Elle restait calme, gentille, attentionné, presque parfaite mais elle n’était pas dans son état naturel. Ses cheveux étaient raides et ils tombaient sur ses épaules. Quelques bracelets tournaient autours de ses petits poignets. Toujours habillé à la mode toujours belle, toujours montré un visage, une apparence parfaite. Elle voulait qu’on la voit comme une personne parfaite, qu’on ne pourrait critiquer, tous cela pour « lui ». Mais elle était constamment rejeté par cette personne, pourtant elle continuait de sourire comme aujourd’hui.

C'est alors qu'en parcourant les rayons de la bibliothèque (mademoiselle était à la recherche d'un bouquin de droit), elle se fit percuter par un garçon qui ne faisait pas attention. Rei perdit l'équilibre et tomba à terre. Son visage souriant se tordit légèrement par une grimasse de haine. Elle releva la tête faisait disparaître son énervement d'un manière merveilleuse et observa la raison de sa situation. Un garçon, à première vu, elle aurait dit un enfant plutôt riche, mais qu'importe ici Yakusa et riche se fondaient dans la masse. Le seul moyen de les reconnaître ? Les traits de caractère. Les Yakuza étaient plus... fou dirons-nous. Rei se releva rapidement tout en écoutant les excuses du jeune homme et elle leva la main.

« Les excuses ne servent à rien quand le mal est fait. Tu aurais du avoir la rapidité de m’aider à me relever plutôt que de me servir tes excuses. »

Elle le dévisagea de long en large et sourit d’un sourire malin.

« Ne te faudrait-il pas des lunettes ? »

Elle passa son chemin du jeune homme sans rien dire de plus. Rei ne voulait pas se faire remarquer dans la bibliothèque, elle en avait déjà trop fait. C'est alors que son regard s'arrêta sur une fille lisant un livre un peu plus loin. Son style était original, il fallait l'avouer. Rei était toute intéresser par ces vêtements et par son apparence toute entière. La jeune fille n'était sûrement pas de pure souche japonaise, elle était sûrement métisser mais à quel degré ? Allez savoir... Et Rei ne s'en préoccupait pas particulièrement.

« Qui est le créateur de tes vêtements ? Si je puis me permettre. »

Emma regardait les deux personnes qui étaient responsable du bruit qui l'avait sortit de ses pensées. Il s'agissait d'une jeune femme, très bien habillés, et un jeune homme, pas moche à regarder. Emma n'entendait pas vraiment ce qu'ils se disaient, et puis elle ne voulait surtout pas le savoir, parce qu'à première vue ils n'échangeaient pas que des amabilités. Enfin, c'était surtout la jeune femme qui parlait et le jeune homme hochait simplement la tête. Il c'était laissé dominé, Nera n'en aurait rien fait, même si elle était coupable, elle lui aurait dit que c'était aussi sa faute à elle. Mais Emma n'était en rien responsable alors elle préféra garder ses réflexions pour elle. Elle replongea son regard sur son livre et reprit sa lecture. Mais vu qu'elle avait été absente une bonne partie de ce chapitre, elle ne comprit rien du tout de ce qu'elle lisait: qui était cette Akiko, qui faisait les yeux doux au meurtrier? Enfin, la jeune métisse ne chercha pas à comprendre et n'en eut d'ailleurs pas le temps parce qu'une voix s'éleva soudain, s'adressant certainement à elle. Tournant la tête vers la direction de la voix, elle vit qu'il s'agissait de la même jeune femme qui était tombé tout à l'heure. Vu qu'il n'y avait pas grand monde autour d'elle à proximité, Nera en déduisit qu'en effet, cette jeune femme parler d'elle. Ses vêtements? Nera essaya de trouver un nom à dire parce que à vrai dire, ils n'avaient pas de créateur à proprement parler. Nera les avait acheté dans un centre commerciale, il y a de cela 2 ans maintenant et elle ne savait pas quoi répondre. Autant dire la vérité.

"Je n'en ait pas la moindre idée... Ils datent de tellement longtemps."

Elle se permit d'observer la jeune femme. Cheveux raides et bien coiffés, un visage souriant... Sourire vrai d'ailleurs? Nera n'en savait rien et ne voulait d'ailleurs pas le savoir. En tout cas, c'était une belle jeune femme, très bien habillé.

"Et les tiens?"

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